Monday, March 22, 2021

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Les conséquences politiques de la paix

Livres, Jacques Bainville


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Livres Couvertures de Les conséquences politiques de la paix

de Jacques Bainville

3.5 étoiles sur 5 (114 Commentaires client)

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Originellement paru en 1920 en contrepoint des "Conséquences économiques de la paix" de John Maynard Keynes (qu'il connaît et critique), l'ouvrage demeure sans aucun doute le plus brillant et le plus prémonitoire de Bainville sur l'évolution nécessaire de l'Europe à la suite de la paix boiteuse de Versailles. ‎



"Jacques Bainville est Journaliste et historien français. Après ses études secondaires, un voyage en Allemagne lui fait découvrir la puissance de l'Empire allemand. Il se demande si la République française est suffisamment forte pour faire face à un si redoutable voisin. Peu après son retour, il entre en relation avec Charles Maurras dont il devient le disciple et l'ami. Il débute alors dans le journalisme à la Gazette de France et publie Louis II de Bavière (1900). Tout en continuant à s'intéresser aux affaires allemandes (Bismarck et la France parait en 1907). Lorsque L'Action française devient un quotidien en 1908, Charles Maurras lui confie le secteur de la politique étrangère, que Bainville détiendra jusqu'à sa mort. Pendant la guerre, il donne, sur le thème de l'ennemi héréditaire, un exposé cursif des relations franco-allemandes, Histoire de deux peuples (1915), puis, en 1916, il est chargé d'une mission officielle en Russie d'où il rentre très pessimiste. Peu après, il évoque avec ironie les engouements germanophiles de certains milieux intellectuels et politiques français du XIXe siècle dans l'Histoire de trois générations (1918), qui demeure un de ses meilleurs livres. La paix revenue, il déplore le maintien de l'unité allemande dans Les Conséquences politiques de la paix (1920) et marque les points de la carte sur lesquels ne manquera pas de s'exercer la poussée germanique qui fera sauter l'œuvre des traités. En 1924 parait l'Histoire de France qui connaît un énorme succès de librairie. Bainville est, depuis 1920, directeur de la Revue universelle et écrit, non seulement dans L'Action française, mais dans Le Petit Parisien, La Liberté, Candide, etc. Il publie Jaco et Lori (1927), Napoléon (1931) et, en 1935, La Troisième République. Il est élu la même année à l'Académie française. Les recueils de ses articles publiés après sa mort se lisent toujours avec intérêt : La Russie et la barrière de l'Est (1937), L'Angleterre et l'Empire britannique (1938), L'Allemagne (1939-1940)." Cit. François Léger (encyclopédie Universalis)

Ce livre comporte une table des matières dynamique.

Extrait:
Chapitre I

La faute des choses
et la faute des hommes

Il n'est pas rare qu'après une guerre gagnée, le vainqueur, ou, quand il y a des coalisés, l'un au moins des vainqueurs soit mécontent de la paix et pense qu'il a été dupe. En 1815, les Prussiens se plaignaient que le Congrès de Vienne se fût terminé pour eux par « une farce ». Nous avons eu nous-mêmes, en des temps plus anciens, un traité dont il était proverbial de dire : « Bête comme la paix. » M. Raymond Poincaré, qui n'a pas ménagé ses critiques aux actes de Versailles, de Saint-Germain et autres lieux voisins de Paris, a eu raison d'écrire que la déception qu'ils ont causée n'était pas nouvelle.

On a tout dit des lacunes du traité de Versailles, de ce qu'il ne nous a pas donné, du manque à gagner qu'il représente pour nous. Territoires, frontières, argent, ce qu'il apporte est inférieur à ce qu'on avait généralement espéré. On a remarqué partout que nous n'avions même pas retrouvé les limites de 1814, mais celles de 1815, celles de Waterloo, dont le peuple français avait si longtemps ressenti l'humiliation. Il est devenu banal, tant l'évidence est forte, le dire que cette paix est « au comptant » pour l'Angleterre et qu'elle est « à terme » pour nous. Enfin M. Millerand, qui a hérité de ce qu'il n'avait pas fait, a prononcé le jugement définitif après quelques mois d'expérience lorsqu'il a déclaré à la tribune que le traité de Versailles, malgré les longues et minutieuses dispositions qui sont destinées à assurer l
Originellement paru en 1920 en contrepoint des "Conséquences économiques de la paix" de John Maynard Keynes (qu'il connaît et critique), l'ouvrage demeure sans aucun doute le plus brillant et le plus prémonitoire de Bainville sur l'évolution nécessaire de l'Europe à la suite de la paix boiteuse de Versailles. ‎



"Jacques Bainville est Journaliste et historien français. Après ses études secondaires, un voyage en Allemagne lui fait découvrir la puissance de l'Empire allemand. Il se demande si la République française est suffisamment forte pour faire face à un si redoutable voisin. Peu après son retour, il entre en relation avec Charles Maurras dont il devient le disciple et l'ami. Il débute alors dans le journalisme à la Gazette de France et publie Louis II de Bavière (1900). Tout en continuant à s'intéresser aux affaires allemandes (Bismarck et la France parait en 1907). Lorsque L'Action française devient un quotidien en 1908, Charles Maurras lui confie le secteur de la politique étrangère, que Bainville détiendra jusqu'à sa mort. Pendant la guerre, il donne, sur le thème de l'ennemi héréditaire, un exposé cursif des relations franco-allemandes, Histoire de deux peuples (1915), puis, en 1916, il est chargé d'une mission officielle en Russie d'où il rentre très pessimiste. Peu après, il évoque avec ironie les engouements germanophiles de certains milieux intellectuels et politiques français du XIXe siècle dans l'Histoire de trois générations (1918), qui demeure un de ses meilleurs livres. La paix revenue, il déplore le maintien de l'unité allemande dans Les Conséquences politiques de la paix (1920) et marque les points de la carte sur lesquels ne manquera pas de s'exercer la poussée germanique qui fera sauter l'œuvre des traités. En 1924 parait l'Histoire de France qui connaît un énorme succès de librairie. Bainville est, depuis 1920, directeur de la Revue universelle et écrit, non seulement dans L'Action française, mais dans Le Petit Parisien, La Liberté, Candide, etc. Il publie Jaco et Lori (1927), Napoléon (1931) et, en 1935, La Troisième République. Il est élu la même année à l'Académie française. Les recueils de ses articles publiés après sa mort se lisent toujours avec intérêt : La Russie et la barrière de l'Est (1937), L'Angleterre et l'Empire britannique (1938), L'Allemagne (1939-1940)." Cit. François Léger (encyclopédie Universalis)

Ce livre comporte une table des matières dynamique.

Extrait:
Chapitre I

La faute des choses
et la faute des hommes

Il n'est pas rare qu'après une guerre gagnée, le vainqueur, ou, quand il y a des coalisés, l'un au moins des vainqueurs soit mécontent de la paix et pense qu'il a été dupe. En 1815, les Prussiens se plaignaient que le Congrès de Vienne se fût terminé pour eux par « une farce ». Nous avons eu nous-mêmes, en des temps plus anciens, un traité dont il était proverbial de dire : « Bête comme la paix. » M. Raymond Poincaré, qui n'a pas ménagé ses critiques aux actes de Versailles, de Saint-Germain et autres lieux voisins de Paris, a eu raison d'écrire que la déception qu'ils ont causée n'était pas nouvelle.

On a tout dit des lacunes du traité de Versailles, de ce qu'il ne nous a pas donné, du manque à gagner qu'il représente pour nous. Territoires, frontières, argent, ce qu'il apporte est inférieur à ce qu'on avait généralement espéré. On a remarqué partout que nous n'avions même pas retrouvé les limites de 1814, mais celles de 1815, celles de Waterloo, dont le peuple français avait si longtemps ressenti l'humiliation. Il est devenu banal, tant l'évidence est forte, le dire que cette paix est « au comptant » pour l'Angleterre et qu'elle est « à terme » pour nous. Enfin M. Millerand, qui a hérité de ce qu'il n'avait pas fait, a prononcé le jugement définitif après quelques mois d'expérience lorsqu'il a déclaré à la tribune que le traité de Versailles, malgré les longues et minutieuses dispositions qui sont destinées à assurer l
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